Le Député de Daoukro a, pour ce faire, interpellé le président Ouattara sur les dispositions à prendre pour que ce scrutin ne soit pas source de conflit.
Olivier Akoto à Ouattara: « Il vaut mieux prévenir que guérir… »
A 14 mois de l’élection présidentielle de 2020, la tension ne fait que monter entre les acteurs politiques ivoiriens.
La question de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) a suscité une nouvelle montée des enchères après la sortie de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA) en soutien au président Ouattara.
L’opposition ivoirienne a d’ailleurs refusé de siéger dans cet organe électoral qui est pour l’instant loin de faire l’unanimité.
Des acteurs de la Société civile se sont donc donné rendez-vous, le 20 août dernier, dans le cadre d’un panel organisé par le Forum des organisations de la société civile ouest africaine (Foscao) à Abidjan Cocody. Cette rencontre avait pour thème :
« De la réforme non consensuelle de la CEI à la modification constitutionnelle : enjeux et menaces sur la paix, la démocratie et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. »
A cette occasion, Olivier Akoto a, en son nom propre, adressé un message direct au président Alassane Ouattara.
Il vaut mieux prévenir que guérir les crises. Quand on est acteur politique, il faut avoir de la mémoire. Aujourd’hui, tout le monde se réclame houphouëtiste. Mais Houphouët-Boigny était réputé pour sa sagesse,
A déclaré le Député de Daoukro. Poursuivant, il ajoute :
Il faut montrer au président Ouattara qu’il sortira grand s’il accepte la contradiction. Le RHDP n’est pas majoritaire. C’est illusoire.
Notons que la nouvelle loi sur la CEI constitue une pomme de discorde entre pouvoir et opposition en Côte d’Ivoire.
Les opposants ont d’ailleurs refusé de siéger au sein de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI).
Source: Abidjan-sur-7