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2ème édition du SIS à Abidjan: les secrétaires invitées à ‘’gravir’’ d’autres paliers dans leur fonction

La fonction de secrétaire connaît aujourd’hui des mutations et les acteurs du corps de métier sont invités à ‘’gravir’’ d’autres paliers aux fins de ne pas rester statiques, a soutenu mardi Mme Marie-Jeanne Koné, lors d’une conférence, à l’occasion de la 2ème édition du Salon international du secrétariat, à Abidjan.

Au cours de son exposé qui a porté sur ‘’La gestion des carrières’’, Mme Marie-Jeanne Koné a indiqué que cette question relève une ‘’problématique’’ basée sur deux facteurs, notamment l’entreprise et le salarié lui-même.

L’ambition pour un salarié de progresser dans sa carrière, selon la conférencière, dépend d’une part d’’’une volonté personnelle’’ de l’agent et d’autre part des ‘’opportunités qui lui sont offertes dans l’entreprise’’ et de la politique de carrière mise en place.

‘’On peut rester dans sa profession parce qu’on aime, comme on peut y évoluer. Donc, en tant que secrétaire, on peut devenir assistante de direction ou gravir d’autres paliers’’, a dit à APA Mme Koné, en marge de la conférence.

Elle a insisté qu’on peut gravir des échelons dans sa carrière mais tout dépend de l’employé et des opportunités qui lui sont offertes dans l’entreprise, tout en invitant les secrétaires à ‘’saisir l’opportunité pour évoluer’’, une aspiration d’ailleurs ‘’légitime’’.

Mme Koné a souhaité ‘’qu’on puisse faire obligation aux entreprises d’organiser les carrières parce que c’est quand même sinistre de voir des gens qui intègrent une entreprise et qui pendant 10 ans, 15 ans, 20 ans sont au même poste’’.

‘’Il faudrait pouvoir mettre en place une politique de gestion de carrière et qu’elle soit prescrite par les textes pour que chaque entreprise mette les outils et l’organisation qu’il faut pour aider à la progression de son personnel’’, a-t-elle ajouté.

Pour elle, quand il y a progression de la secrétaire au poste d’assistante de direction ou de secrétaire particulière, il y a ‘’affinement des savoirs-faire et cela ne profite pas seulement aux travailleurs, mais également à l’entreprise, qui plus performante, peut mieux satisfaire ses clients et développer son potentiel financier’’.

Une politique de mobilité et de gestion des carrières doit être mise en place pour répondre à cette problématique qui doit prendre en compte les parties prenantes, ce qui suppose l‘ouverture d’un ‘’dialogue’’ et la recherche de compromis, a-t-elle plaidé.

Au cours des débats, Élisabeth Mekata, Assistante du secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des Affaires (Ohada), a suggéré que le diplôme de secrétaire ne se limite pas au Brevet de technicien supérieur (BTS) mais se poursuive au ‘’master et jusqu’au doctorat’’ pour permettre à celles qui ‘’adorent’’ le métier d’avoir un meilleur profil.

Le deuxième Salon international du secrétariat (SIS) s’est ouvert lundi à la Caistab, à Abidjan, avec la participation de plusieurs pays africains. Les festivités se dérouleront jusqu’au 14 avril, date marquant la Journée nationale des secrétaires.

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