L’accusé Henri Joël Guéhi Bléka, victime d’un malaise en pleine audience, mardi, lors du procès des disparus de Novotel, a été évacué d’urgence dans un centre de santé par les pompiers alertés.
Assis dans le box des accusés, Henri Joël Guéhi Bléka se tord, subitement, de douleurs, faisant grise mine. Son attitude ne passe pas inaperçu.
Au juge qui l’a l’interpellé sur sa posture, l’accusé répond qu’il souffre d’un malaise. Le président de la Cour suspend l’audience pour faire »consulter » Guéhi Bléka par un médecin du SAMU appelé.
Le diagnostic du praticien est sans appel. L’accusé souffre d’un »ulcère gastro-diodenal sévère » qui nécessite une »évacuation d’urgence », rapporte le juge Mourlaye Cissoko, lisant le rapport du médecin du SAMU à la reprise de l’audience.
Sur ce, il suspend les débats pour les reprendre jeudi, afin que le malade retrouve sa santé pour »comparaître » dans de bonnes conditions.
Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé» le 4 avril 2011, à l’hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l’opérateur économique français Yves Lambelin, ainsi que le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l’entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.