Les commerçantes de médicaments de rue de la Roxy (plus grande pharmacie de rue du pays) dans la commune commerciale d’Adjamé, ont été déguerpies par la force publique ( gendarmes et policiers) occasionnant la fermeture de plusieurs commerces aux alentours de cette zone, a-t-on constaté surplace mercredi dans la matinée.
Armes aux poings et/ou matraques, plusieurs éléments de la gendarmerie et de la police nationale, ayant quadrillé la zone dudit marché depuis 07h (heure locale et GMT), rapportent des témoins, ont vidé ce lieu réputé être le coeur de la vente des médicaments de rue de la capitale économique ivoirienne. Les déguerpies assises, autour de la zone quadrillée ont erré avec leurs «produits pharmaceutiques» jusqu’à la mi-journée.
Ce déguerpissement a créé la psychose chez plusieurs commerçants aux alentours de la Roxy qui ont préféré fermer leurs commerces le temps de «voir clair» dans ce qui se passe, comme l’a soutenu Fanta Coulibaly, Commerçante de produits cosmétiques.
La circulation, d’ordinaire difficile sur le boulevard Nangui Abrogoua de la commune d’Adjamé, s’est avérée encore plus pénible pour les usagers (automobilistes et piétons) de ce tronçon menant à la commune administrative du Plateau. Les forces de l’ordre, craignant certainement des résistances des occupants de la zone déguerpie, ont fait le pied de grue aux alentours de ce marché empêchant la circulation des piétons jusqu’à la mi-journée.
Les autorités ivoiriennes, ne sont pas à leur première tentative de destruction de cette «pharmacie à ciel ouvert» qui est préjudiciable à la santé publique.
L.Barro
