Les activités économiques reprennent progressivement à Bouaké (Centre-Nord) au lendemain d’un »accord » trouvé entre le gouvernement ivoirien et les soldats mutins, a constaté APA dimanche sur place dans la métropole du Centre-Nord ivoirien.
Les corridors de Bouaké qui étaient fermés depuis vendredi dernier et tenus par des soldats mutins ont été libérés tôt ce dimanche. A 8 heures Gmt et heure locale, la police, la gendarmerie et les agents des douanes étaient bien en place à l’entrée Sud de la ville. Les véhicules de transport, stationnés depuis vendredi dernier ont eu accès à la circulation.
Au centre-ville, des policiers stationnés au rond-point de la préfecture de police règlent la circulation, même si celle-ci n’a pas encore repris sa densité habituelle. Cependant, les taxis sont bien visibles dans la ville. A la suite des négociations entre le ministre de la défense et les représentants des mutins, samedi, ceux-ci avaient promis déposer les véhicules administratifs et de particuliers qui avaient été réquisitionnés.
A 9h45 Gmt et heure locale, un témoin présent au corridor Sud de la ville a affirmé qu’un groupe de soldats seraient retournés pour chasser les forces régulières des corridors.
Les vendeuses qui avaient été chassées la veille par des éléments surexcités ont retrouvé leurs étals au marché central et dans les petits marchés de la ville. Si les grandes surfaces sont restées fermées dans leurs ensembles, les boutiques ont en majorité rouverts.
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a marqué son ‘’accord’’, samedi soir, pour la ‘’prise en compte des revendications’’ relatives aux primes réclamées par les militaires qui manifestaient depuis 48 heures dans plusieurs villes du pays notamment Bouaké, Korhogo, Daloa , Odienné et Man.
Le ministre ivoirien de la défense Alain Richard Donwahi qui avait été retenu par les mutins pendant près de deux heures de temps après les négociations, samedi, à Bouaké a été finalement libéré et a regagné Abidjan.
Avec APA