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Dogbo Blé maintient ses ‘’accusations’’ contre la France dans le meurtre des otages français à Abidjan

Brunot Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine, a insisté, mardi, lors de la confrontation générale des accusés sur la ‘’responsabilité’’ de la France dans le meurtre des quatre otages français enlevés le 4 avril 2011 à l’hôtel Novotel d’Abidjan, pendant la crise post-électorale.

Interrogé sur les circonstances de la mort des otages et sa responsabilité, Dogbo Blé est resté ferme sur sa déclaration préliminaire. ‘’ C’est après les frappes des hélicoptères français que nous avons constaté des morts. J’ai été informé par le colonel Okou Modi au téléphone qu’il y a eu des morts. Nous avons, tous, constaté ces faits’’, a déclaré l’ancien patron de la Garde républicaine, pendant la confrontation avec les autres accusés.

Lors de son interrogatoire, il y a deux semaines, il avait mis en cause, devant la Cour d’assises d’Abidjan, ‘’l’ambassadeur de la  France et la force Licorne’’ dans ‘’l’enlèvement et l’assassinat’’ de Yves Lambelin, opérateur économique français et trois de ses compagnons, les appelant à ‘’venir comparaître’’.

Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement  «enlevé» le 4 avril 2011, à l’hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l’opérateur économique français Yves Lambelin, ainsi que le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l’entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.

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