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La jeunesse ivoirienne sensibilisée aux effets néfastes du blanchiment de capitaux

La Côte d’Ivoire compte plus de 17 millions de jeunes de moins de 35 ans, soit 77,3% selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2014. Cette population confrontée au chômage est en proie à de nombreuses tentations comme le gain facile et les activités financières illégales.

Cette vulnérabilité, la place donc au cœur de la journée porte ouverte de sensibilisation à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest. La cérémonie solennelle d’ouverture a eu lieu, Jeudi, à la salle des conférences du ministère des affaires étrangères à Abidjan-Plateau.

Pour cette dixième édition, le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba),veut «impliquer les jeunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent de capitaux et le financement du terrorisme».

L’institution spécialisée de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedao) a, porté son choix sur la Côte d’Ivoire dans le cadre de cette activité annuelle qui répond à une démarche inclusive et participative envers les jeunes ivoiriens.

A cette occasion, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko a estimé que le contexte s’y prête, car «les récentes attaques terroristes perpétrées au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire montrent à suffisance qu’aucun pays n’est à l’abri et que la menace est planétaire. Pour la juguler, une réponse proportionnée, concertée et inclusive s’impose».

Pour lui, les jeunes doivent être l’épine dorsale du combat contre ces phénomènes. Selon Sidi Touré, ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service civique,il faut mettre l’accent sur l’esprit civique.

Aussi, a-t-il invité «les jeunes à tourner le dos au blanchiment de capitaux dont les conséquences sont autant néfastes que dramatiques pour eux-mêmes et le pays». Dans la foulée il a exhorté les mouvements associatifs de s’en faire écho, pour une Côte d’Ivoire «Zéro Blanchiment de capitaux».

Le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a vu le jour en 2000. Elle est une œuvre de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao pour la lutte contre ce phénomène. Il a ouvert, en 2015, à Abidjan son deuxième centre d’information après celui de Lagos au Nigéria.

Moulouk’ Souleymane 

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