La cérémonie de lancement a eu lieu au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, en présence de plusieurs opérateurs économiques.
Cette édition qui se déroulera les 24, 25 et 26 mai a pour thème : ‘’Sous-traitance, cotraitance et commande publique : Quels impacts sur le développement des PME ivoiriennes et la création d’emplois ? ‘’.
Le choix de ce thème proposé après celui de briser le mur de méfiance avec le secteur bancaire vise à ‘’examiner l’accès des PME aux marchés dans une perspective de création d’emplois‘’, s‘est félicité M. Ahmed Diomandé, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre en charge des PME.
Il a assuré que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour que la part des PME dans la commande publique s’améliore, tout en soulignant que l’une des causes majeures des difficultés des PME est ‘’leur faible accès au marché public et privé’’.
Les journées nationales promotionnelles des PME devraient permettre d’évaluer le cadre juridique actuel et les capacités des PME à avoir une surface financière conséquente leur permettant d’assurer leur compétitivité sur le plan local et régional.
Le président de la FIPME, Joseph Boguifo, a soutenu que sans marchés, les entreprises ne peuvent pas se développer d’où l’édition 2018 se veut une plateforme de réflexion sur la problématique de la commande publique et de la sous-traitance.
Il a annoncé la création d’une banque des PME, un projet actuellement en cours d’étude et qui devrait résoudre le problème de financement des PME estimées à plus de 80% des entreprises formellement constituées en Côte d’Ivoire.
Quelque 3.000 participants et 80 entreprises sont attendus à cette édition. Ces journées devraient en outre permettre aux dirigeants des PME d’échanger sur les questions de gouvernance et de management des entreprises.
Les PME en Côte d’Ivoire contribuent à hauteur de 18 à 20% du Produit intérieur brut (PIB) contre 25% dans la plupart des pays pré-émergents, plus de 30% dans les pays émergents et plus de 60% dans les pays développés.