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Le ministère de la Santé dément un présumé détournement de 3 Milliards de Fcfa

Le Directeur des Affaires administratives et financières (DAAF) du ministère ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique, Touré Kafoumba, a démenti jeudi un présumé détournement de 3 milliards de Fcfa dans le budget dudit ministère, lors d’une conférence de presse.

Les quotidiens ivoiriens ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ et Le ‘’Temps’’, ont dans leurs parutions du jeudi 20 avril 2017, annoncé un présumé détournement de 3 milliards F Cfa au ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Touré Kafoumba avait à ses côtés M. Raoul Kouadio, le directeur de Cabinet de la ministre Raymonde Goudou Coffie. « Il n’y a pas eu de détournement au ministère de la Santé et de l’hygiène publique », a-t-il dit.

Ces deux journaux reprochent au ministère d’avoir « détourné » notamment des fonds destinés à des prestataires extérieurs. Leurs écrits interviennent au lendemain d’une manifestation de déflatés qui réclament des émoluments.

Il « existe effectivement une ligne budgétaire dénommée +Rémunérations des prestataires extérieures+ », a relevé M. Kafoumba, soulignant que cette ligne budgétaire de 3 milliards F Cfa, « ne concerne pas spécifiquement et uniquement les déflatés dont parlent les deux journaux ».

Plusieurs prestataires sont concernés par cette ligne budgétaire, a-t-il fait observer, soutenant que le fonds sert également à assurer « la prise en charge du personnel occasionnel que sont les gardiens, les brancardiers, les manœuvres et les techniciens de surface ».

Pour l’année 2016, le montant alloué à cette ligne budgétaire s’élevait à 3,225 milliards Fcfa, a rappelé M. Kafoumba. Il a ajouté que pour cette ligne, une demande de déverrouillage a même été adressée à la direction générale du Budget et des finances fin mai 2016 pour autoriser la dépense.

« Le ministre du Budget a autorisé le déverrouillage de la ligne pour la prise en charge des factures des entreprises qui emploient des ex-déflatés de 1998, ayant contracté un marché avec le MSHP», a-t-il fait savoir, avant de renchérir que « toutes ces entreprises ont été payées au plus tard le 31 décembre 2016 ».Pour le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, il s’agit de « fausses allégations

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