ActualitéSociété

Mouvement d’humeur des militaires à Bouaké, des poudrières cassées et des armes emportées

Un mouvement d’humeur de militaires a éclaté, tôt vendredi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) où des poudrières ont été cassées et des armes emportées avec des tirs sporadiques entendus dans la ville, a constaté un journaliste de APA sur place dans la métropole du Centre-Nord ivoirien.

Ce mouvement d’humeur a commencé vers 3h00, heure locale et Gmt avec des tirs sporadiques entendus dans la ville à la suite des poudrières qui ont été cassées et des armes emportées. Les insurgés ont pris le contrôle des principaux corridors de la ville (Corridor Sud et Nord), selon plusieurs sources concordantes. D’autres sources ajoutent que des armes du Commissariat du troisième arrondissement de police ont été emportées.

Un officier supérieur de l’armée pris en otage a été libéré vers 5h00 après des négociations menées par le  Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) avec les mutins.  La préfecture de police est désertée ainsi que les marchés, les commerces et les écoles qui sont fermés.

Plusieurs détachement de militaires à bord de véhicule de police et munis d’armes lourdes ont paradé vers 8h00 dans le Centreville, faisant des tirs de dissuasion avant de regagner la troisième région militaire.  Un hélicoptère de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) sillonne depuis quelques heures le ciel de Bouaké pour une patrouille aérienne.

Une délégation ministérielle et de la hiérarchie militaire est attendue sur place dans le courant de la journée pour appeler au calme. Selon une source sécuritaire contactée par APA, en attendant celle-ci, le Commandant de la troisième région militaire de Bouaké, le Colonel Hervé Touré Armand Pelikan dit Vetcho présent à Abidjan dans le cadre de la présentation des vœux de nouvel an au Chef de l’Etat est déjà arrivé à Bouaké pour entamer la négociation avec les mutins.

Avec APA

Commentaires (Facebook)

Articles Liés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page