ActualitéEnvironnement

Parcs et réserves ivoiriens: Une université publique signe des mémorandums pour des recherches en agroforestirie

Jeudi 7 septembre 2017-L’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa (ouest), une université publique ivoirienne, a signé jeudi à Abidjan deux mémorandums, notamment avec l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et le Centre international de recherche en agroforesterie (ICRAF) afin de mener des recherches en agroforesterie dans les parcs et réserves du pays, a constaté abidjanpress.com.

Ces accords s’inscrivant dans le cadre de la politique de l’ICRAF, leader mondial en agroforesterie, visent à évaluer les parcs et réserves de la Côte d’Ivoire et à apporter un équilibre entre la protection de l’environnement et le développement socio-économique des populations autour des parcs.

L’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, un établissement à vocation agroforestière, développera des formations dans cet écosystème. Elle a d’ailleurs pour mission principale d’assurer la formation de cadres spécialistes du développement local, rural et communautaire.

L’établissement aidera à accroître les connaissances et les recherches du monde scientifique. Et ce, au profit des populations, s’est félicité le colonel Adama Tondossama, directeur général de l’OIPR, pour la signature de ces protocoles.

La forêt ivoirienne a connu une dégradation continue, passant de 16,5 millions d’hectares à l’indépendance en 1960 à 2 millions à ce jour. Plus des trois quarts des forêts du pays ont disparu en un demi-siècle du fait de l’agriculture extensive et de l’urbanisation.

Cette mutualisation des activités a en outre pour objectif la gestion durable des aires protégées, de leurs ressources et la promotion du bien-être des populations locales par l’agroforesterie, un mode d’exploitation des terres agricoles associant des plantations d’arbres dans des cultures ou des pâturages.

L’ICRAF dont le siège est à Nairobi, au Kenya, est l’une des 15 institutions internationales membres de l’Alliance ‘’Future Harvest’’ fondée par le Groupe consultatif de recherche agricole internationale (CGIAR). L’organisation est représentée dans 16 pays du monde.

Cette coopération, en plus d’être portée sur la transformation rurale, vise à maintenir un cycle de pluviométrie correct grâce à une bonne absorption du C02 rejeté dans l’atmosphère, a dit le directeur général de l’ICRAF,  Dr Anthony Simons.

ALL

Commentaires (Facebook)

Articles Liés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page