Près de 87% des enfants sont touchés par les violences verbales en Côte d’Ivoire
Il s’agit des régions de Bounkani (Bouna, extrême Nord-Est), du Cavally (Guiglo, extrême Ouest), du Gôh (Gagnoa, Centre-Ouest), de la Mé (Adzopé, Sud), du N’Zi (Dimbokro, Centre), de la Marahoué (Bouaflé, Centre-Ouest), du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) et du Gboklè (Sassandra, Sud-Ouest).
Ces violences sont entre autres matérialisées sous multiples formes telles que la privation de protection parentale, la négligence, la maltraitance, l’exploitation à des fins économiques, les abus sexuels et la violence institutionnelle.
Pour ce document, ‘’les normes sociales font que de nombreuses formes de violence à l’égard des enfants ne sont pas perçues comme telles mais plutôt considérées comme des formes d’éducation et de socialisation’’.
La violence physique, à travers les châtiments corporels, est perçue en Côte d’Ivoire comme un moyen d’éducation nécessaire pour un parent sur trois (33%) et pour un enseignant sur cinq (20%).
S’agissant de la violence verbale, cette étude a révélé que 9 parents sur 10 interrogés ont admis y avoir recouru, soit 94% et un parent sur 2 à la violence physique, soit 59% pour discipliner leur enfant.
La maltraitance éducative du fait des enseignants ou violence institutionnelle, conclut le document ‘’est encore largement répandue malgré l’interdiction formelle par arrêté ministériel depuis 2009, des châtiments corporels ou autres traitements humiliants’’ exercés sur les enfants à l’école.