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Présidentielle 2020: Bédié manoeuvre très fort pour sa candidature

La présidentielle 2020 s’annonce très palpitante en Côte d’Ivoire. Entre l’éventualité d’un troisième mandat d’ Alassane Ouattara et le retour sur la scène politique de Laurent Gbagbo, la candidature d’ Henri Konan Bédié est de plus en plus sollicitée par des militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Des militants positionnent Bédié pour la présidentielle 2020

Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ont consommé le fruit du divorce.

Les deux hommes politiques qui filaient le grand amour au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, ont emprunté des chemins différents. À moins de deux ans de la présidentielle 2020, les dissensions entre l’ancien chef de l’ Etat et son « frère cadet » s’intensifient.

Henri Konan Bédié reproche au champion du RHDP de ne pas vouloir lui faire la passe lors de la présidentielle 2020.

Le chef de file du PDCI a préféré quitter la famille des houphouëtistes. Le divorce consommé entre Alassane Ouattara et lui, le natif de Daoukro ne cache pas son envie de prendre sa revanche sur l’histoire en retrouvant le pouvoir perdu en 1999 à la suite d’un coup d’Etat militaire.

Il est clair que le PDCI entend se mettre en selle pour la présidentielle 2020. Mais qui portera les couleurs du parti septuagénaire ?

Réunis le samedi 24 août 2019, à Daoukro, dans la résidence de Bédié, des cadres se sont dit prêts à accompagner leur président pour la présidentielle 2020.

En présence de Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef, les délégués, secrétaires généraux et membres des comités de base du Bélier, du District de Yamoussoukro, de Gbêkê, de l’Iffou, du Moronou et du N’Zi ont sollicité la candidature de Bédié.

Pour l’heure, le concerné qui joue la carte de la discrétion a déclaré à Jeune Afrique :

Je suis un jeune parmi d’autres. En Afrique, il y a des présidents plus âgés que moi et si vous regardez à l’échelle du monde, ils sont encore plus nombreux. Le dirigeant de la Malaisie a plus de 90 ans. Tant que l’on a les ressources intellectuelles et physiques, je crois qu’il n’y a pas d’âge pour diriger un pays.

Source Afrique-sur-7

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