Société

Procès de Simone Gbagbo : trois nouveaux avocats commis d’office pour continuer la défense de l’ex-première dame

Les avocats initialement constitués pour l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo,  ont été remplacés par trois nouveaux avocats commis d’office pour continuer sa défense devant la cour d’assises d’Abidjan-Plateau . Il s’agit de Me Claude Mentenon, Me Amani Kouamé et Me Vieira Patrick Georges. C’est ce qu’à annoncé à l’audience de ce mardi, le bâtonnier de l’ordre des avocats ivoiriens, Abbé Yao.
« Lors de la dernière audience, nous avions demandé un report pour, soit convaincre les avocats initialement constitués de reprendre leur place à la barre,  soit a defaut, de communiquer la liste des avocats qui ont été désignés d’office. Nous avons déployé tous nos efforts à l’effet que ceux qui connaissent le dossier depuis l’origine reviennent.
Mais, en vain. Par conséquent, conformément à la loi, nous avons commis d’office trois avocats», a expliqué le bâtonnier devant la cour  avant de préciser que: « Deux de ces trois avocats commis d’office ont d’ores et déjà donné leur accord de principe».  Les deux  »nouvelles recrues » qui ont déjà donné leur accord pour continuer la défense de l’ex-Première, notamment, Me Claude Mentenon et Me Amani Kouamé, ont assuré de leur  »bonnes dispositions » à défendre selon les règles de l’art, l’épouse de Laurent Gbagbo.
« Dans ce dossier, nous répondons à l’injonction du bâtonnier. Nous sommes donc en de très bonnes dispositions pour faire en sorte que ce qui s’est passé ne se passe plus. L’opinion nationale et internationale doit  savoir que ce procès doit et peut se passer dans de bonnes conditions. Nous sommes là par devoir et nous allons assurer notre rôle de défenseurs de l’accusée», à promis  Me Claude Mentenon qui a,  justifié,   par ailleurs avec insistance, que lui et ses  pairs choisis, répondent à l’injonction du bâtonnier qui est pour eux comme  » un supérieur hiérarchique ».
 Après quoi, l’audience de ce jour a été suspendue par le juge Boiqui Kouadjo et renvoyée au 10 janvier 2017 à l’effet de  »communiquer la procédure aux nouveaux avocats commis ».  C’est le 29 novembre dernier que Simone Gbagbo et ses avocats initialement constitués ont claqué la porte des assises. Cette suspension de leur participation à la suite du procès est née de la polémique avec le parquet général relativement à l’audition de certaines personnalités ivoiriennes  dans ce procès. Témoignages jugés indispensables pour la poursuite du dossier  selon Mme Gbagbo et son conseil. Poursuivie devant la cour d’assises depuis mai dernier pour crimes de sang,  Simone Gbagbo purge déjà une peine de 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État.
L.Barro 
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