Société

Sécurité routière/La Mugci-Cedeao appelle les chauffeurs au respect du code routier à la veille des fêtes

En Côte d’Ivoire ce sont mille accidents de la circulation occasionnant 800 morts et 14000 blessés qui ont été enregistrés en 2015. Ces chiffres sont de Justin Memaigny, sous directeur des opérations de l’office de sécurité routière de Côte d’Ivoire (Oser).

La majorité de ces accidents se produisant en périodes festives, la mutuelle générale des chauffeurs professionnels de la Cedeao (Mugcp-Cedeao), sensibilise les usagers de la route. Avec la collaboration du haut conseil du patronat des entreprises de transporteurs routiers de Côte d’Ivoire, elle a lancé, Jeudi, la 2eme édition de la caravane dénommée «Zéro accident».

La cérémonie visant à encourager les chauffeurs au respect du code routier et à la prudence pour des fêtes de fin d’année sans accidents, a eu pour cadre, la gare de Bassam à Treichville (commune située au sud d’Abidjan).  Suppléant le directeur de l’OSER, Memaigny estime que l’initiative est salutaire. Pour lui, le phénomène mérite une cérémonie de cette nature pour impliquer les acteurs.

«L’excès de vitesse, la communication au volant, les mauvais dépassements, l’alcool au volant, les chargements abusifs ne font pas la recette», a-t-il souligné. C’est pourquoi, il en appelle à la conscience des chauffeurs en vue de préserver les vies humaines. Pour sa part, le président de la mutuelle générale des chauffeurs professionnels de la Cedeao, Doumbia Mameri, cette tournée est un message à l’endroit des conducteurs.

Selon le leader de la mutuelle sous régionale, la vie n’est rien, mais rien ne vaut la vie. Par ricochet, la pression des clients et des propriétaires de véhicules ne doivent pas justifier les infractions au code de la route.

Aux passagers, il leur demande de la patience pour arriver à bon port. « Eviter de mettre de la pression sur les chauffeurs pendant vos déplacements », a-t-il interpelé. Parti de la commune de Treichville, ce marathon d’éveil  de conscience va sillonner les villes de Bassam, Adiaké, Aboisso et Noé comme la ligne d’arriver pour sauver les âmes humaines sur les routes de Côte d’Ivoire.

Moulouk’ Souleymane

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