Alassane Ouattara veut «un parlement diversifié» pour la 1ère législature de la 3è République
Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a souhaité, dimanche après son vote à Abidjan « un parlement diversifié », à l’issue des élections législatives qui se déroulent sur l’ensemble du territoire national de façon « apaisée », a constaté APA sur place dans la capitale économique.
« Je viens de voter pour le scrutin législatif. Selon les informations que j’ai reçues du Ministre d’Etat Ministre de l’intérieur et de la sécurité (MEMIS), le scrutin se déroule de manière apaisée sur l’ensemble du territoire national. Ce que nous souhaitons », s’est réjoui Alassane Ouattara à l’issue de son vote au lycée sainte Marie de Cocody (quartier chic d’Abidjan) en compagnie de son épouse.
Pour Alassane Ouattara , «il faut un parlement diversifié (…) , à l’issue de la première législative sous la 3ème République » qui voit la participation d’une frange de l’opposition ivoirienne conduite par Pascal Affi Nguessan du Front Populaire ivoirien (FPI-parti de Laurent Gbagbo).
Ce sont plus de 6 millions d’électeurs qui sont attendus, dimanche, dans 205 circonscriptions électorales en Côte d’Ivoire pour choisir leurs députés à l’Assemblée nationale.
Les électeurs ivoiriens devront choisir parmi les 1337 candidats qui briguent les 255 sièges que compte le parlement. Une vingtaine de membres du gouvernement, dont le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et plusieurs ministres d’Etat prennent part à ces élections.
Trente-huit groupements politiques ainsi qu’un contingent d’indépendant fort de 740 candidats sont en lice pour ce scrutin.
Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) avec 248 candidats, le Front populaire ivoirien (FPI) et ses 187 candidats, l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) en lice avec 25 personnes, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) avec 23 représentants, Liberté et démocratie pour la République (LIDER), 14 candidats et l’Alliance des forces démocratiques (AFD) avec ses 7 candidats, sont entre autres quelques partis ou groupements politiques qui prennent part à la course à l’hémicycle.
Quelque 30 000 agents des forces de l’ordre, dont 12 000 gendarmes, 12 000 policiers et 6000 militaires sont mobilisés pour la sécurisation de ces élections législatives.
Avec APA