Mardi 17 octobre 2017- Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel De Souza a déclaré, lundi à Abidjan, vouloir une force d’imposition de la paix au nord du Mali.
Le Président de la commission dénonçait le type de mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) qui ne serait pas adapté à la réalité où sévissent des groupes armés.
« Nous ne voulons pas une force de maintien de la paix, mais d’imposition », a dénoncé Marcel De Souza face aux ambassadeurs de l’espace ouest-africain en poste à Abidjan, révélant avoir porté ce message au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
A en croire ce haut responsable de la CEDEAO, « l’intégration est une voie incontournable pour nos pays ». Parmi les acquis, il a salué « la libre circulation de personnes, de marchandises, de services, de capitaux ».
Mais des entraves existent dans la pratique. A cet effet, M. De Souza a dénoncé « la gangrène’’ de la corruption. « Nous devons lutter, sensibiliser et sanctionner les entraves à la circulation », a recommandé le Président de la Commission de la CEDEAO.
Par ailleurs, Marcel De Souza a fait de la promotion du secteur privé, une priorité. « Il faut créer un environnement pour favoriser l’environnement des affaires .C’est le secteur privé qui créé la richesse, des emplois », a-t-il conclu.