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Cour d’assises/Simone Gbagbo et ses témoins refusent de comparaître

Les rebondissements continuent dans le procès de l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, poursuivie de crimes contre l’humanité. Ce jeudi à la cour d’assises d’Abidjan, l’accusée, la défense et les témoins de Mme Gbagbo inscrits au programme de passage de ce jour, ont brillé par leur absence à l’audience. La cour a ainsi tiré les conclusions de cette absence et a ordonné une sommation de comparution à l’accusée à l’audience du  16 novembre prochain.
 » Nous demandons à la cour de passer outre l’audition des témoins de la défense et de faire appliquer les textes qui s’imposent. La défense tergiverse et fait du dilatoire », a estimé Me Soungalo Coulibaly de la partie civile. Notons que cet énième bras de fer entre la défense et le parquet général est né de la difficulté du conseil de Mme Simone Gbagbo, à faire comparaître les témoins clés du procès.
Demandant ainsi au procureur général de les aider à faire comparaître ces personnalités et autres experts. L’avocat principal de l’accusée, Me Rodrigue Dadjé, annonçait mercredi dernier, à l’issue de l’audience, que le conseil de Mme Gbagbo ne participera plus au procès eu égard au refus du parquet général de les appuyer à faire comparaître ces acteurs majeurs du procès. Toutefois, la cour a renvoyé l’audience au 16 novembre prochain avec une sommation ordonnée par le président à faire comparaître l’accusée à cette date.
Réaction
Ali Yéo, procureur général:
 » Nous attendons l’accusée le 16 novembre prochain »
 » L’accusée ne s’est pas présentée à l’audience, de même que ses avocats. C’est une situation qui est prévue par la loi. L’article 319 du code de procédure pénale dit que dans cette situation, le président de la cour commet un huissier assisté de la force publique qui va aller lui faire sommation de se présenter à la cour à la date et à l’heure indiquée dans la sommation. Donc, c’est ce que le président de la cour a fait. Nous l’attendons à la date du 16 novembre prochain. A cette date, si elle comparaît, nous allons continuer le cours normal de notre procédure. Si elle ne comparaît pas, les dispositions prévues par le code de procédure pénale dans cette nouvelle situation seront appliquées ».
L.BARRO
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