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Le célèbre couturier français Pierre Cardin est mort à 98 ans

Disparition

La famille du couturier français Pierre Cardin a annoncé mardi son décès à l’âge de 98 ans. Il laisse l’image d’un visionnaire du prêt-à-porter.
Le couturier français Pierre Cardin, styliste visionnaire et pionnier du prêt-à-porter, est décédé mardi 29 décembre à l’âge de 98 ans, a annoncé sa famille à l’AFP. « Jour de grande tristesse pour toute notre famille, Pierre Cardin n’est plus. Le grand couturier qu’il fut, a traversé le siècle, laissant à la France et au monde un héritage artistique unique dans la mode mais pas seulement », écrit sa famille dans un communiqué.

« Nous sommes tous fiers de son ambition tenace et de l’audace dont il a fait preuve tout au long de sa vie. Homme moderne aux multiples talents et à l’énergie inépuisable, il s’est inscrit très tôt dans les flux de la . Z des biens et des échanges », selon le texte.

Fi zd’immigrés italiens devenu un homme d’affaires au nom mondialement connu, Pierre Cardin est mort dans la matinée à l’hôpital américain de Neuilly, dans l’ouest de Paris.

Né en Italie en juillet 1922, il avait été l’une des figures de la mode futuriste, d’abord dans le prêt-à-porter dont il fut l’un des pionniers puis dans la haute couture. Homme d’affaires avisé, il avait multiplié les contrats de franchise de son nom, devenu marque commerciale.

Avant beaucoup d’autres, Pierre Cardin avait ouvert un « corner » dans un grand magasin, fait défiler des hommes. Et adopté à grande échelle un système de licences qui lui assurait une diffusion dans le monde entier, apposant son nom sur des produits aussi divers que des cravates, des cigarettes, des parfums ou de l’eau minérale.

Un « amour inconditionnel » à la France

Précurseur, il s’était très tôt tourné vers l’Asie où il jouissait d’une grande notoriété : il s’était rendu dès 1957 au Japon, alors en pleine reconstruction, et avait organisé des défilés en Chine dès 1979.
« Italien de naissance, Pierre Cardin n’a jamais oublié ses origines tout en portant à la France un amour inconditionnel », écrit encore sa famille.
« Suprême consécration, il est enfin le premier couturier à entrer à l’Académie des beaux-arts, faisant reconnaître la mode comme un art à part entière. En atteste aujourd’hui son épée d’académicien qu’il a lui-même créée et sur laquelle sont gravés les symboles de sa réussite », conclut-elle.

France 24 Avec AFP et Reuters

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