La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a démenti, lundi soir, l’information selon laquelle des élèves et étudiants auraient été arrêtés et emprisonnés.
« Le bureau exécutif national de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) appelle à des marches éclatées pour réclamer la libération d’élèves qui seraient emprisonnés et la réintégration d’autres qui seraient radiés. Aucun élève n’a été arrêté et emprisonné», a soutenu Kandia Camara, à travers un communiqué rapporté par la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI – service public).
Toutefois, précise le communiqué, « la police a interpellé à l’intérieur du pays des délinquants en uniforme kaki et qui, pour la plupart, avaient en leur possession de la drogue et ou des armes blanches. C’est de façon récurrente qu’on note de multiples agressions d’enseignants et du personnel d’encadrement perpétrées par des individus se réclamant de la FESCI», a déploré la ministre qui, estimant ces actes « intolérables», a invité la communauté éducative et, singulièrement les parents d’élèves, à «condamner de tels actes et à faire barrage à ce pourrissement continue de l’environnement scolaire».
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), à l’issue d’une assemblée générale tenue samedi dernier, a invité les élèves et étudiants à des «marches pacifiques éclatées» demain mardi. Le quartier administratif du Plateau, lieu de rassemblement pour les élèves et étudiants d’Abidjan et les préfectures et sous-préfectures, pour les élèves de l’intérieur du pays.
Le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence Assi, et ses camarades disent organiser ces marches éclatées pour réclamer « la libération de nos camarades emprisonnés, la réintégration des camarades radiés, l’instauration des sessions de remplacement des examens à grand tirage…».
L.Barro