Georges Weah/Je suis prêt à diriger le Libéria comme président
Le candidat à la présidence du Libéria, George Weah à dévoilé, Mercredi, ses ambitions pour le Libéria, au cours d’une visite dans les locaux de Fraternité Matin à Adjamé (Abidjan). Pour sa troisième tentative après 2005 et 2011, le leader du congrès pour le changement démocratique (CDC) se dit prêt pour conduire le destin de son pays. Dans son intervention, celui que les sondages donnent pour vainqueur a fait le tour des enjeux et défis des élections prévues pour le 10 Octobre 2017.
Pour Georges Weah, la pérennisation de la stabilité au Libéria reste le défi numéro un. Si l’actuel sénateur de Monrovia reconnait que son pays doit encore faire des progrès dans les domaines sanitaires, éducatifs, infrastructurels etc, il pense que ses questions sont subordonnées à la paix. «Nous avons des efforts à faire dans ces domaines, mais le défi le plus important pour moi quand je serai élu président c’est la paix, car avec la stabilité tout est possible», a-t-il déclaré. Quant à son manque d’expérience politique, «Mister George» dit être prêt à conduire la destinée du Libéria. On m’a reproché beaucoup de choses par le passé.
«Je suis retourné à l’école pour me parfaire. J’ai commencé par faire le bac, ensuite une licence en Business administration et un master en administration publique. Je suis également resté douze ans au pays pour connaitre le vécu de mes compatriotes. Vous savez j’ai été mandaté pour créer un parti politique parce que les Libériens savent que j’ai la réponse à leurs préoccupations, la politique ce sont des actes.J’ai été ministre des sports et de la jeunesse du premier gouvernement sirleaf. Et aujourd’hui je suis le sénateur de Monrovia. Je suis donc prêt à mener le Libéria », a-t-il annoncé.
Cela a été, a-t-il poursuivi, une bonne expérience pour moi car l’éducation est l’essence de la vie puisqu’on a besoin des aptitudes pour gérer, même ses propres affaires. C’est pourquoi il entend augmenter le budget de l’éducation pour permettre aux enfants du Libéria d’être mieux formés pour relever les défis du pays. «C’est une obligation pour le gouvernement de subventionner l’éducation. C’est ce que je ferai pour mon pays de la maternelle au secondaire en tant que président. J’envisage la construction de 100 à 150 écoles par an. Ce qui permettrait de combler le vide laissé par la guerre que nous avons traversée. C’est aussi une manière pour moi de renforcer le système éducatif du Libéria», a-t-il dévoilé.
En ce qui concerne la relance économique après la crise de l’Ebola, le futur candidat à l’élection présidentielle au Libéria pense que l’agriculture pourrait en être le moteur. Pour cela, l’ex-star du football compte s’inspirer du modèle ivoirien en la matière, pour mettre en valeur les ressources naturelles de son pays.
Moulouk’ Souleymane