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Constructeurs d’immeubles, de maisons ou tueurs d’ivoiriens ?

Faits et Méfaits

Et donc, ça continue sans que cela ne s’arrête avec son lot de désolation et de perte en vie humaine ? Il y a seulement deux semaines, c’est dans le quartier Anono qu’un immeuble s’écroulait… Bilan : une dizaine de victimes (corps engloutis et blessés). Ce week-end, c’est autour de Bonoumin d’enregistrer son cas… Les mois, les années passent et c’est le même sinistre constat qui est fait à Yopougon, Angré château… et bien d’autres localités. Comme si les nouvelles constructions de maisons à Abidjan, sont devenues une course effrénée vers (et pour) la mort des ivoiriens.
Diantre ! Cette situation n’a que trop durée. C’est plus qu’un drame que vit des honnêtes citoyens ivoiriens, occupants les appartements.

À qui la faute ? Comment est-ce que le gouvernement ivoirien arrive t-il à laisser perdurer cette situation ? Que font les différents Ministères de la Contruction, de l’urbanisme, de l’assainissement, des villes… et tutti quanti ? Pourquoi les Collectivités locales (District, Mairie…) n’interviennent pas de façon énergique face à ces désagréments que subissent leurs administrés ? Et le rôle du
Bureau National d’Études Techniques et de Développement (BNETD), dans tout cela ?
Il y a urgence. Et les nouveaux Députés doivent en faire le débat, très vite. Ces promoteurs immobiliers ou encore propriétaires de maisons sont des tueurs froids et silencieux. Cela se voit à l’œil nu. Ce sont des assassins. Les mots ne sont aucunement forts.

Au vu et au su de tout le monde, ces gens-là construisent, montent des murs pour ensuite détruire des vies entières. En français facile, disons que « C’est trop facile de laisser ça comme ça. Ahiii !? Trop, c’est trop. Ils ont foutaise même !!! »

Quand ces drames surviennent, les conséquences sont vite établi (pertes en vie humaine, blessés, investissement englouti, dégâts collatéraux… ). En revanche, il est regrettable de constater qu’après différentes enquêtes annoncées, les causes de ces catastrophes ne sont pas portées à la connaissance du grand public. Comme si on encourageait à observer le silence autour de ces méfaits. Au mois de Juin 2018, la ville de Yamoussoikro connaissait un drame similaire. Silence radio depuis…

 

 

Pourtant, il est évident qu’une intense communication sur les origines de ces maux, amènerait chacun des acteurs à rester vigilant ; et peut être aussi à les sensibiliser sur les différentes, vraies et bonnes étapes à suivre en vue de la sécurisation de leur propre investissement et surtout de la vie des personnes dans leur projet de construction.

Nous ne sommes certes pas des techniciens de l’ingénierie civile. Mais, les bâtiments sinistrés présentent quelques caractéristiques communes depuis quelques années.

Nous avons fait le constat que ces immeubles dont la structure est constituée d’au moins trois niveaux, c’est-à-dire R+2 au minimum. Faut-il alors s’interroger sur les rapports d’études de sol dans les documents constitutifs du dossier de permis de construire !?

Ne faut-il pas de manière draconienne agir sur le non-respect des normes et l’utilisation des mauvais matériaux de construction comme causes de ces sinistres ?

Cela n’est-il pas lié à un manque efficace d’étude de sol fiables ou la mauvaise interprétation des études de sol. Ou encore des sols destinés à supporter les fondations de l’édifice ?

Les matériaux de construction utilisés sont-ils conforment à ces constructions gigantesques ?

Le nombre, les positions des masses de béton, des aciers… découlent des calculs d’ingénieurs assermenté par l’Etat de Côte d’Ivoire. Pourquoi donc ces édifices, ces immeubles s’écroulent-ils aussi facilement sous nos yeux ??????

Par Adam Khalil

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