Vendredi 29 septembre 2017- Le Mali et la Guinée Conakry ont adhéré, vendredi, au Conseil international consultatif de cajou (CICC), a constaté APA sur place dans la capitale économique où se tient une réunion des ministres des pays membres.
Ces deux pays ont rejoint la Côte d’Ivoire, le Togo, la Guinée Bissau, le Burkina Faso, le Ghana, le Sénégal et le Bénin au cours du Conseil des ministres du CICC qui a été précédé d’une réunion des experts de cajou.
Selon le ministre ivoirien, de l’industrie et des mines, Jean Claude Brou cette rencontre d’Abidjan est un « événement essentiel pour la bonne marche du secteur de l’anacarde », car, elle permettra de « renforcer la gouvernance de la filière ».
Poursuivant, il a regretté le taux de transformation en Afrique de ce produit qui est de 6% contre 120 en Amérique du Sud et 200 % en Asie.
«Le vrai défi, c’est d’inverser cette tendance », a exhorté Jean Claude Brou qui a entre cité, le vieillissement des vergers et les faibles échanges d’information, l’accès limité au financement de ce secteur.
Le CICC est une plate-forme qui vise à réunir les pays producteurs de noix de cajou afin de développer et promouvoir la filière cajou et mieux maîtriser les cours du marché. Il a été mis en place à l’issue de la deuxième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’Anacarde (SIETTA 2016).
Le Conseil des ministres va prendre connaissance de l’Accord de siège signé par le gouvernement ivoirien, matérialisant son acceptation d’accueillir le siège de ce CICC en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec 250.000 producteurs et 1,5 million de personnes qui vivent directement ou indirectement de cette filière.
Avec APA