APA-C’est toujours le statu-quo pour l’usage de la pièce de 250 F cfa dans les transactions commerciales, après plus d’un mois de la diffusion d’un communiqué de presse de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest Bceao.
Longtemps rejetée dans les transactions commerciales, la pièce de 250 Fcfa continue de susciter des polémiques dans la capitale économique ivoirienne. La Bceao était montée au créneau le 20 Septembre dernier pour dissiper les doutes et rumeurs du retrait de ladite pièce de la circulation. « La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) informe le public qu’il est revenu que certaines personnes n’acceptent plus la pièce de 250 Fcfa dans les transactions économiques» pouvait-on lire dans le communiqué.
Ainsi, l’institution financière ouest Africaine ajoutait-elle que « la pièce 250 Fcfa a toujours cours légal et pouvoir libératoire sur le territoire de l’ensemble des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (…)». Et pourtant, la phobie de la pièce de 250 Fcfa demeure plus qu’une réalité dans des villes du district d’Abidjan. « Les gens refusent la pièce de 250 Fcfa. On ne sait pas pourquoi mais ils disent rencontrer des difficultés en voulant faire des achats avec cette pièce » explique Togobala Fofana, commerçante à Adjamé mosquée.
Même son de cloche chez d’autres commerçantes et apprentis gbakas (mini cars) s’accusant mutuellement. À la question de savoir s’ils ont eu écho du communiqué de presse de la BCEAO, les usagers disent n’en être pas informés. Pour Séraphin Kouassi «Si la BCEAO veut lever le doute sur la pièce de 250 Fcfa, il faudrait qu’elle trouve d’autres formes de communication que les journaux ». «Nous sommes dans une culture de l’oralité elle doit le savoir » Propose-t-il.
Moulouk’ Souleymane