Mardi 22 août 2017-Le directeur général du commerce intérieur de Côte d’Ivoire, Aimé Koizan, a rappelé mardi qu’ « il est interdit tous prélèvements financiers émanant des transitaires», des cartels et des syndicats dans le transport des bétails conformément aux dispositions de l’Uemoa, à près de deux semaines de la fête de tabaski, annonçant des sanctions contre les contrevenants, dans une déclaration.
« Le bétail fait partie des produits de cru qui sont soumis à aucune taxation ou prélèvements dans la zone Uemoa. De ce fait, il est interdit tous prélèvements financiers émanant des transitaires, des organisations professionnelles de la filière bétail-viande et de tout autre intermédiaire dans le cadre du transport du bétail sur le territoire national », a dit Aimé Koizan, après une rencontre avec les acteurs de la filière à Abidjan.
Il a souligné que « pour l’acheminement du bétail en Côte d’Ivoire, seuls les frais liés au contrôle sanitaire des animaux aux postes frontaliers et/ou à Ouangolodougou (extrême nord ivoirien) sont autorisés et se présentent comme suit : 150 Fcfa par tête d’ovin et 250 fcfa par tête de bovin ».
Ce contrôle donne droit à la délivrance d’un laisser-passer sanitaire par les services vétérinaires, a-t-il ajouté, indiquant que le gouvernement prendra les mesures idoines pour renforcer la sécurisation des routes d’approvisionnement en bétail depuis les postes frontières jusqu’aux marchés terminaux.
« Il n’y a pas de levée de déclaration à faire à la douane. La douane ne perçoit aucun frais. Et sur les routes, il n’y a pas de frais à opérer pour le convoyage car le convoyage est interdit en Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2012», a-t-il fait observer, affirmant que « tous les contrevenants seront sanctionnés ».
Cette mesure qui a pour but de lutter contre les faux frais dans le transport du bétail vise également à lutter contre la flambée des prix de la viande sur les marchés terminaux.