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Affaire « Imam Aguibou Touré» détenu à la MACA: le COSIM appelle à « la sérénité » et à « l’apaisement »

Le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) a appelé, mercredi dans un communiqué transmis, à APA, la communauté musulmane à « la sérénité et à l’apaisement » dans l’affaire « Imam Aguidou Touré » du nom de ce guide religieux, en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA, la plus grande prison du pays).

Face à l’émoi suscité par cette affaire, le COSIM appelle « les autorités judiciaires à un traitement diligent, juste et équitable de la procédure, la communauté nationale et en particulier la communauté musulmane à la sérénité et à l’apaisement », indique le communiqué du Bureau exécutif national du COSIM.

 En contact régulier avec les autorités publiques pour s’informer de l’évolution de cette affaire et faire en sorte de parvenir à une issue heureuse, le COSIM précise que « dès qu’il a été informé de la détention de Aguibou Touré, qui, au demeurant, n’est pas un membre de son organisation, le COSIM, compte tenu de la mention de la « qualité d’Imam » inscrite sur la convocation et relayé dans les médias, a dépêché son conseil, (…) à l’effet de suivre la procédure aux côtés d’autres Avocats, conseils de Aguibou Touré et s’assurer ainsi qu’il bénéficie d’un traitement digne ».

L’Imam Aguibou Touré a été inculpé , le 10 juillet pour s’être rendu coupable « de propos appelant à la haine et à la discrimination tribale et religieuse ainsi qu’à la discrimination scolaire tenus de façon répétitive et abondamment diffusé (…) aussi d’apologie du terrorisme »,  selon le Procureur de la République, Richard Adou, rassurant qu’il ne « s’agit pas de museler un guide religieux ».

Selon M. Adou, es faits qui lui sont reprochés à Aguibou Touré sont punis par  « des peines allant de 5 à 10 ans de prison ». 

 Début juillet, l’Iman AguibouTouré, de la Mosquée Al-Houda Wa Salam d’Abobo (Nord d’Abidjan), diffusait des vidéos  et éléments sonores sur les réseaux sociaux dans lesquelles, il s’en prenait aux organisations religieuses musulmanes établies ou à leurs leaders, aux autres grands cultes officiant en Côte-d’Ivoire, à l’organisation du « Hadj », aux autorités publiques et au chef de l’Etat.

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