Transports publics : 3 mois après la baisse annoncée des tarifs, rien n’a changé
La mesure avait suscité beaucoup de joie au sein des populations ivoiriennes même si elle n’était pas au goût de tous les acteurs du transport. En effet, l’injonction faite par le Directeur général du haut conseil du patronat des entreprises de transport routier en Côte d’ivoire, Ibrahim Diaby, fin juillet dernier, à l’effet de réduire le coût des transports publics, est restée lettre morte.
En réalité, la mesure n’a jamais été appliquée sur certaines lignes, à en croire, des usagers des mini-cars communément appelés Gbaka, rencontrés dans les communes de Yopougon et d’Adjamé. « Ici, sur la ligne de Yopougon Maroc à Adjamé Liberté, le tarif de 300 Fcfa est restée inchangé jusqu’à ce jour. Des mesures sont prises sans suivi. Nous usagers, sommes aussi complices du non-respect des mesures. Car, pendant que d’autres refusent de payer le tarif habituel, la majorité des usagers paye sans même se plaindre », a regretté Fulbert Tra-Bi résidant à Yopougon.
Les récriminations des usagers sont les mêmes sur la ligne d’Adjamé Liberté à la commune du Plateau où le tarif de 300 Fcfa est resté aussi inchangé dans les taxis-intercommunaux.
Mieux, Arsène Ouattara, étudiant de son état, lui, donne un autre facteur qui pourrait expliquer la fluctuation des tarifs des transports publics. » Seule la loi de l’offre et de la demande peut obliger les transporteurs à réduire les tarifs à certaines heures de la journée’’, a-t-il expliqué.
BL