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Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan/ Sit-in d’étudiants pour demander la libération de 40 des leurs incarcérés.

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Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan : sit-in d’étudiants pour demander la libération de 40 des leurs incarcérés

Mardi 10 octobre 2017- Quelque 200 étudiants en sciences de la santé ont observé mardi un sit-in devant la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), la plus grande du pays, pour exiger la libération de 40 des leurs incarcérés à la suite d’une récente manifestation, a constaté un journaliste d’abidjanpress.com.

« On est formé pour être des médecins, on n’est pas formé pour être à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) », la principale prise de la Côte d’Ivoire, scandaient les étudiants des sciences de la santé, vêtus de blouses blanches.

Une quarantaine d’étudiants dont trois jeunes filles et six étudiants en sciences médicales ont été arrêtés les 13 et 18 septembre 2017 puis incarcérés à la suite d’une manifestation lancée par la Fédération estudiantine et scolaire (Fesci) pour protester contre les frais annexes d’inscription dans les lycées et collèges.

« Nous demandons la libération immédiate et sans condition des étudiants détenus afin qu’ils recouvrent au plus vite la liberté », a déclaré le secrétaire général par intérim du Syndicat national des étudiants en sciences de la santé (Synes), James Zeouli, lors d’une conférence de presse peu avant le sit-in.

Après un rassemblement d’environ une heure devant la présidence de l’université Félix Houphouët-Boigny, ces étudiants ont mis le couvert sur le Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Cocody, où ils ont également observé un sit-in pour exprimer leur mécontentement.

Les étudiants des sciences de la santé de Cocody ont arrêté les activités académiques et hospitalières depuis quelques semaines pour dénoncer la détention de leurs camarades et interpeler par la même occasion les autorités ivoiriennes.

Ils entendent poursuivre leur « grève illimitée jusqu’à la libération » de leurs camarades incarcérés si les négociations entamées avec les autorités de tutelle n’aboutissent pas à une relaxe des 40 étudiants incarcérés.

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