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CAN 2017: la Côte d’Ivoire entre dans la danse lundi contre le Togo

La Côte d’Ivoire, tenante du titre qui honore sa 23è participation à une phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, sera l’équipe à abattre à cette 31è édition qui commence pour les Éléphants ivoiriens, ce lundi, à Oyem, face aux Eperviers du Togo, dans le groupe C.

Avec les retraites des frères Touré (Kolo et Yaya), de Copa Barry et l’absence pour cause de blessure de Yao Kouassi Gervais dit Gervinho, le début des Ivoiriens, lundi, situera sur leurs capacités à conserver leur titre au Gabon.

Sur les 23 joueurs de Michel Dussuyer présents à cette CAN, seuls neuf (Kalou, Gbohouo, Dié, Kanon, Bailly, Bony, Gradel, Ousmane et Badara) étaient de l’expédition victorieuse de 2015 en Guinée Equatoriale.

Lors des matches de préparation, l’incorporation dans l’équipe de sang neuf a donné une fière allure aux Eléphants avec l’arrivée de Jean Michaël Séry, Serge N’guessan, Wilfried Zaha…La moyenne d’âge de l’équipe tourne autour de 24 ans.

Les poulains de Michel Dussuyer qui joueront, par la suite la RD Congo et le Maroc, savent que l’opposition face aux Eperviers du Togo emmenés par l’inusable Emmanuel Adébayor, est un match piège qui déterminera de la suite de la compétition. Mais les Eléphants qui ont à cœur de conserver leur couronne continentale ont des arguments à faire valoir. La détermination, le bon état du groupe, le palmarès des confrontations à leur faveur.

En effet, en quatre oppositions de phase finale de CAN, la Côte d’ Ivoire s’est imposée à deux reprises face au Togo avant de se faire accrochée deux fois. Leur première confrontation remonte en 1984 à Abidjan. En match d’ouverture de la 14è édition en terre ivoirienne, trois buts de Tia Koffi (27è), Youssouf Fofana (62è) et Michel Goba, l’oncle de Didier Drogba (75è), ont scellé le sort des tendres Eperviers pour un cinglant (3-0).

Vingt-neuf ans plus tard, en Afrique du Sud, en 2013, Yaya Touré (8è) et Gervinho (88è) ont scoré pour une victoire (2-1), le Togo ayant sauvé l’honneur par Jonathan Ayité (47è). En 2000 à Accra au Ghana, au but d’Ouadja Lantane (19è) du Togo, a répondu Guel Tchiressoa (38è) sur pénalty pour un match nul (1-1). A Sikasso, au Mali, les deux équipes se sont, à nouveau, neutralisées (0-0) en 2002.

Pour cette cinquième confrontation à Oyem, la capitale régionale du Nord gabonais, si les Ivoiriens ont un prestige à défendre crânement, les Togolais possèdent  un atout non négligeable. L’expérience de l’effectif. Avec Agassa Kossi (sans club), Romao Alaixys (Olympiacos, Grèce), Mathieu Dossevi (Standard de Liège, Belgique),  Serge Gakpé (Genos, Italie), Ayité Floyd (Fulham , Angleterre), et la superstar Emmanuel Adebayor, sans club mais appelé par Claude Leroy.

Les Eléphants  devront se méfier des Eperviers qui ont déjà déjoué les pronostics pour s’extirper de l’un des groupes les plus relevés de l’histoire  avec  l’ Algérie, la Tunisie et la Côte d’Ivoire en 2013 en Afrique du Sud. Bis repetita ? Lundi, face aux champions sortants, c’est sûr qu’Adébayor et les siens sortiront les tripes pour, à défaut d’empocher les trois points de la victoire, faire douter Sérey Dié et ses partenaires.

 

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