Art et Culture

Littérature : Des chroniques pour immortaliser Bernard Zadi Zaourou

Cela fait quatre années qu’il a rangé sa plume, et voilà 87 Chroniques qui viennent immortaliser Bernard Zadi Zaourou à travers son œuvre intitulée « des chroniques des temps qui tanguent ». La cérémonie de dédicace de ce livre de 548 pages a eu lieu, Mardi, à salle Félix Houphouët Boigny du groupe Fraternité Matin à Abidjan.

Selon Venance Konan, le directeur général du quotidien progouvernemental, cette compilation était « une promesse faite à Zadi Zaourou alors qu’il était encore sur son lit d’hopital». Zadi, a-t-il ajouté, nous a quitté mais son esprit demeure avec nous. Des chroniques publiées à partir de Septembre 2002 dans le journal cinquantenaire sous le pseudonyme de Bottey Moum Koussa.

On y trouve des titres comme «Dieu que la guerre est jolie !, le buffle d’Eburnie, Septembre 2003» pour ne citer que ceux-là. A l’image donc du titre, les Chroniques des temps qui tanguent viennent matérialiser une période de balbutiements socio-politiques de laCôte d’Ivoire.

Une manière pour l’ancien ministre ivoirien de la culture, d’éviter le chavirement du navire Ivoire. Cette publication aux allures posthumes, vient ainsi «perpétuer la mémoire de Zadi Zaourou», a indiqué son cadet Eugène Zaourou. Une occasion pour saluer l’homme à sa juste valeur au travers des témoignages.

«Personnellement, Bernard m’a beaucoup apportée. Je voudrais le saluer ici pour sa large culture, pour avoir entretenu la mémoire, bâti une conscience de par ses écrits», a révélé, étreinte par l’émotion, Jacqueline Sierra Boni d’Arte lettres.

Pour le Pr. Sery Bailly, «Quand un aîné laisse un héritage, c’est à ses élèves de l’entretenir en le mettant en valeur. Le maître malgré ses problèmes de santé, a publié toutes les semaines de bonnes chroniques. Il était bon qu’un texte puisse les accompagner. C’est pourquoi j’ai accepté de préfacer ce livre».

Intellectuel engagé et reconnu par ses pairs, le concepteur du Didiga, aura marqué le monde intellectuel ivoirien, voire mondial de son empreinte, et ses prises de position.

Enseignant, homme politique, musicien, cette figure de la gauche ivoirienne pensait que «l’inculture est la pire des maladies dont souffre la jeunesse africaine». Et les Chroniques des temps qui tanguent Tome 1 paru à Fratmat édition, permet aux lecteurs de se ressourcer dans la Côte d’Ivoire de crise en vue de préparer un meilleur avenir.

Moulouk’ Souleymane

 

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