Ouverture à Abidjan de la semaine africaine des Sciences
Mardi 27 juin 2017-La première semaine africaine des Sciences s’est ouverte, mardi, à Abidjan au Centre Andrew Young pour la promotion de l’entreprenariat, autour du thème ‘’impulser le pouvoir de la science’’.
A l’initiative du Next Einstein Forum (NEF), une entité de l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS), la Semaine africaine des Sciences vise à ‘’développer les scientifiques et les technologues de demain en engageant les écoliers et es jeunes dans les activités scientifiques’’, a expliqué Thierry Zomahoun, Président directeur général d’Aims et du NEF.
Pour Obin Guiako, Ambassadeur du NEF en Côte d’Ivoire, ‘’la Semaine africaine des Sciences est l’occasion de mettre en exergue les avancées scientifiques et technologiques en Côte d’Ivoire et également inciter les jeunes à poursuivre des études scientifiques, pour stimuler et développer la culture scientifique dans notre pays’’.
Pendant quatre jours, outre la cérémonie et le panel d’ouverture, la Semaine africaine des Sciences comportera des ateliers thématiques. Notamment, ‘’le code informatique, langage du 21 è siècle’’ qui a attrait à la création de logiciels en résidence pour et par les jeunes filles, ‘’la fabrication numérique et le développement scientifique’’ pour la fabrication de drones et d’imprimantes 3D…
A l’ouverture, intervenant dans un panel sur ‘’les stratégies de développement scientifique en Côte d’Ivoire’’, Mme Nnenna Nwaakanma, Coordonnatrice Afrique de la World Wide Web Foundation, ‘’le web offre un nouveau monde où la créativité et le développement génèrent beaucoup d’opportunités’’.
‘’La connectivité permet aujourd’hui de rester à Abidjan et se taper tout un boulot à travers le monde’’, a-t-elle expliqué, invitant les jeunes à ’’plus d’initiatives de création via la connectivité’’.
‘’A tous ceux qui, pour une raison ou une autre, souhaitent jouir d’un droit d’exclusivité, la propriété intellectuelle peut vous être accordée… pour un nombre d’années mais pas à perpétuité’’ a conseillé Mme Nwaakanma, car a-t-elle soutenu, ‘’de nos jours, les droits exclusifs sont de plus en plus disputés’’.
Lancé en 2013, le NEF est une plate-forme qui relie la science, la société et la politique en Afrique et dans le reste du monde dans le but de tirer parti de la science pour le développement humain. C’est un forum axé sur les jeunes âgés de 42 ans ou moins.
Le NEF est approuvé par la Commission de l’Union africaine ainsi que l’Organisation des Nations Unies pour la science, l’éducation et la culture (UNESCO), les gouvernements du Rwanda, du Sénégal et de l’Afrique du Sud, l’Académie africaine des sciences (AAS).
La Semaine africaine des Sciences qui prend fin vendredi, se tient dans 13 pays d’Afrique. Le NEF entend élargir à 30 pays en 2018 et à tous les 54 pays d’ici 2020.
Avec APA