L’atelier a recommandé que la police établisse un contact permanent avec les populations, que les agents respectent les règles d’éthique et de déontologie qui régissent leur profession, qu’ils améliorent les services offerts à la population notamment au niveau de l’accueil dans les commissariats et leur disponibilité.
De plus, l’on peut retenir entre autres recommandations, la nécessité d’amélioration du cadre de travail des policiers pour leur permettre d’offrir des services de qualité qui répondent aux attentes des populations et la promotion de la police de proximité.
La police de proximité, c’est la possibilité qu’on donne à la population de participer à sa propre sécurité. Elle répond à quatre objectifs qui consistent à anticiper, faire connaître l’agent de police de proximité des populations, répondre au mieux aux attentes de la population et améliorer l’image de la police à travers la qualité des services, a expliqué le chargé d’étude du cabinet du directeur général de la police, le commissaire divisionnaire Gnépa Kola Philippe.
Il été aussi recommandé aux Comités consultatifs d’éthique d’organiser des réunions tournantes pour favoriser une large diffusion des recommandations de l’atelier. «On repart avec la certitude que les gens ont compris qu’il faut renforcer les rapports entre la police et les populations pour la cohésion sociale», s’est réjoui le commissaire divisionnaire Gnépa.
L’atelier a planché également sur le rôle joué par les Comités consultatifs d’éthique dans l’apaisement du climat électoral lors dans la dernière élection présidentielle et le rôle de la police de proximité.
Financé par l’Union Européenne pour un montant de 5,5 millions d’Euros, le projet d’appui au renforcement du dialogue socio-sécuritaire en Côte d’Ivoire a démarré en 2014 et prendra fin en 2016. Il vise le renforcement du climat de confiance qui se fait à travers les CCE mis en place en novembre 2013 par le directeur général de la police nationale pour servir de plateforme d’échange entre la police et la population. Les CCE sont composés de 25 membres, soit cinq policiers et 20 civils.
Le projet a également pour objectif de réhabiliter et équiper les commissariats et les préfectures de police. Dans le cadre du projet, 67 véhicules ont déjà été remis à la police et des séminaires de renforcement de capacités organisés.